Empoisonne tu l’équipe inconsciemment?

Je m’efforce d’etre une bonne personne et de voir les choses en positif, mais il m’arrive de tomber du côté obscur, comme tout le monde.

Nous le faisons tous ! Une erreur dans un document ? Un problème informatique ? Des collègues qui se pointent en retard à l’appel vidéo de 8h30 ? Ces petites choses peuvent facilement activer la frustration. Les ignorer ? C’est se voiler la face et, comme on dit, « Houston, nous avons un problème ! ».

Comme beaucoup de gens, tu empoisonnes probablement ton environnement plus souvent que tu ne le penses. Pour éviter de répandre la négativité parmi les personnes qui te sont chères et celles avec qui tu travailles, voici deux questions cruciales à te poser, ainsi que quelques techniques pratiques à réinitialiser.

Fais ta liste !

Nous avons tous des choses qui nous agacent – c’est humain. Alors, prends un stylo et fais la liste de tout ce qui t’irrite ou te frustre, que ce soit au travail ou à la maison. Tu pourrais même en rire ! L’agacement, la frustration ou même la colère sont des émotions qui s’accumulent dans ton corps et qui se transforment souvent en malaise. Ces sentiments façonnent ta façon de communiquer, parfois sans même que tu t’en rendes compte.

Les Japonais ont un terme pour cela:
Yatsuatari (八つ当たり)

Cet adage se traduit par : « attaquer dans les huit directions ». Déverser ta frustration sans discernement sur ceux qui t’entourent. Maintenant, peut-être que tu n’exploses pas huit fois de suite, mais tu vois l’idée. Cela t’arrive-t-il de faire cela ?

Quelle est ton intention ? Voici pourquoi nous devons modifier notre algorithme interne :

Changer de point de vue

Cette approche te conduit à brandir des drapeaux rouges : des émotions négatives comme le blâme, l’accusation ou les tentatives de contrôle des autres. Ces émotions rebondissent souvent, comme un boomerang, et affectent tes relations. Mais si tu modifies cet algorithme interne, tu peux éviter de répandre la négativité. En voici un meilleur :

Imagine que tu te lèves, que tu ouvres une fenêtre pour respirer de l’air frais ou que tu te promènes pour te calmer. L’essentiel est d’empêcher la tension émotionnelle de se propager aux autres.

Une fois que tu t’es calmé-e, connecte-toi avec le meilleur de toi-même pour servir les émotions « vertes » : la curiosité, l’ouverture, l’écoute active et le respect.

Rouge ou vert ? Quel type de cocktail vas-tu servir aujourd’hui ?

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